Le stress et la charge mentale

LE STRESS ET LA CHARGE MENTALE ONT EXPLOSÉ DEPUIS LA COVID-19, COMMENT les GÉRER avec LE LOGICIEL DOCUMENT UNIQUE DUERP 1-ONE ?

Cela fait maintenant bientôt deux ans que le coronavirus s’est installé en France. Après trois confinements successifs, de nombreuses mises en place de couvre-feux, la distanciation sociale et le port du masque la charge mentale, le stress et les arrêts de travail des salariés ont explosé. 

Selon une étude de Dynamic Workplace et Speak & Act menée auprès de 3000 personnes de janvier 2020 à mars 2021, l’utilisation avant-crise des outils numériques auraient faciliter la vie de 91% des interrogés. Ce pourcentage a chuté à 60 % pendant le premier confinement. Pour cause ? Des entreprises mal préparées à se digitaliser à 100 %, au télétravail et à la constante présence des applications dans la vie privée. Cette baisse radicale illustre très nettement le concept de charge mentale. Les Éditions Tissot, spécialistes du droit du Travail, définissent la charge mentale comme étant « l'ensemble des sollicitations du cerveau pendant l'exécution du travail. La charge mentale résulte d'une interaction complexe de facteurs individuels, techniques, organisationnels et sociaux ».

  1. Hausse drastique du stress au travail
  2. Les arrêts de travail explosent
  3. Sphère privée et professionnelle mélangées
  4. Pas tous égaux face au stress
  5. Épuisement psychologique des français
  6. Une flexibilité désormais très appréciée
  7. Logiciel 1-One document unique DUERP

 

Hausse drastique du stress au travail

Stress au travail

Pour 12 % des interrogés, les outils numériques représentent une intrusion dans leur vie privée. « 46 % des collaborateurs attestent que les situations et mails dits « urgents » se sont multipliés par rapport à l'avant crise ». 60 % des sondés se définissent comme étant trop souvent stressés par leur activité professionnelle, contre 24 % en 2019. Ils consultent davantage leurs mails avant d'aller dormir et pensent beaucoup plus à leur travail en dehors des heures prévues à cet effet. Énormément de salariés n’avaient alors encore jamais « télétravaillé » et beaucoup d’entre eux n’ont pas su gérer le mélange des sphères de vie privée et professionnelle. De ce fait, les salariés ressentent beaucoup plus de stress dû au travail qu'avant la crise sanitaire. Le pourcentage des salariés n’étant jamais sollicité en dehors des horaires de travail a chuté de 38% à 25%. "Les salariés déclarent être de plus en plus nombreux à travailler le week-end (+21,5%) ou à penser au travail (+32,5%) et lire leurs emails avant d'aller dormir (+158%)", écrivent les auteurs de l'étude dans un communiqué. De plus, 73 % de ces interrogés indiquent travailler durant les week-ends, contre 60 % avant le confinement. À cela s’ajoute également une perte de motivation significative avec 43 % des interrogés qui déclarent une baisse d’engagement envers leurs employeurs. Les managers n'ayant pas reçu de formation liée à de tels évènements, certains salariés se sont sentis délaissés ou encore mis à l'écart.  Pour de nombreux salariés, en parler à leurs collègues ou supérieur est très compliqué. Ils craignent le regard et le jugement des autres, ainsi qu’un éventuel frein dans leur carrière et parfois même d'être considéré comme la source du problème. Un effort d’accompagnement est tout de même observable avec des cellules d’écoute, des réunions quotidiennes ou encore des pause-café en visioconférence !

 

Les arrêts de travail explosent

Avis d'arrêt de travail

Depuis mars 2020, Malakoff Humanis mesure l'impact de la crise sur la santé des salariés, les arrêts maladie et l'organisation du travail à travers des études mensuelles qui viennent compléter les baromètres annuels réalisés par le Groupe depuis plus de 10 ans. Les données présentées aujourd'hui montrent que le nombre de salariés en arrêt de travail a augmenté de 30 % entre janvier et mai 2021. Hors Covid, 19 % des arrêts maladie sont dus à des troubles psychologiques. Et 30 % des arrêts pour troubles psychologiques d’origine professionnelle sont des arrêts longs (supérieurs à un mois). 

La crise sanitaire, les confinements successifs, le télétravail contraint sont autant de facteurs qui ont mis à l’épreuve la santé mentale de plus de 40% des salariés. 35 % des personnes interrogées déclarent avoir souffert d’isolement, un tiers a rencontré des difficultés familiales ou financières. Enfin, 29 % des salariés ont ressenti davantage de stress du fait de la crise, et 14 % déclarent avoir développé des habitudes addictives.

Une augmentation du nombre de salariés en arrêt de travail

Le nombre de salariés en arrêt de travail a augmenté de 30 % entre janvier et mai 2021, passant de 10 % des salariés en janvier à 13 % en mai. La Covid est la première cause d’arrêt tout au long de la période (46 % des arrêts : 12 % pour les cas diagnostiqués Covid et 34 % pour les arrêts dérogatoires). Le pic a été atteint en avril 2021 avec 52 % des arrêts liés à la Covid.

En excluant les arrêts liés à la Covid, les principaux motifs d’arrêt maladie sont les accidents ou traumatismes (21 %) et les troubles psychologiques (dépression, anxiété, stress, épuisement professionnel…) qui représentent 19 % des arrêts. Viennent ensuite les maladies graves et les troubles musculosquelettiques (12 % chacun). 

En moyenne, 28 % des arrêts sur la période sont liés à des causes personnelles (maladie ordinaire, chirurgie, maladie grave ou chronique, troubles psychologiques…). Cette part a baissé, passant de 34 % en janvier à 24 % en mai, une baisse portée par la diminution des interventions chirurgicales, cause de 2 % des arrêts en mai contre 10 % en janvier.

Troubles psychologiques, accidents du travail, troubles musculosquelettiques, …, les causes professionnelles d’arrêt maladie (26% des arrêts en moyenne) ont légèrement augmenté passant de 24 % en janvier à 29 % en mai.

Par ailleurs, le renoncement aux arrêts maladie diminue. 8 % des salariés ont continué à travailler bien que leur médecin leur ait prescrit un arrêt de travail. Ils étaient 19 % en septembre 2020.

Étude Malakoff Humanis

 

Pas tous égaux face au stress

Inégalité face au stress

Bien sûr, les répercussions du stress ne sont pas les mêmes pour tout le monde. La surcharge mentale peut avoir des effets ravageurs. La pandémie a fortement augmenté les facteurs de stress. La crise sanitaire et surtout les confinements, nous ont obligés à faire des choses inhabituelles. La plupart des français ont été forcés à télétravailler à 100%, bien souvent en gardant leurs enfants en même temps. Leurs activités physiques ont donc été réduites. L’agence de sécurité sanitaire Santé publique France (SpF) a très vite instauré un suivi, appelé Coviprev. C’est un sondage réalisé sur internet qui réunit 2 000 personnes âgées de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine. Ces résultats sont d’ailleurs parlants car le premier sondage indique un taux d’anxiété de 26,7%, soit le double du taux en 2017, 13,5%. Dans certaines régions plus touchées, comme l’Ile-de-France, le Grand-Est ou la Bourgogne-Franche-Comté, ces taux ont même atteint 30 % (respectivement 30 %, 29,5 % et 33 %). La prévalence d’états dépressifs a, elle aussi, atteint des niveaux élevés suite a à la crise sanitaire à la fin mars dans certaines régions avec 25 % dans le Grand-Est et 27,7 % en Centre-Val de Loire.

Quelles sont les causes du stress au travail ?

  • Environnement physique (manque d’espace, bruit, chaleur, humidité)
  • Charge de travail excessive
  • Temps insuffisant pour terminer les tâches
  • Ambiguïté ou d’un conflit dans les rôles (superviseurs et gestionnaires multiples, imprécision des missions, ordres contradictoires)
  • Difficulté à concilier vie professionnelle et personnelle
  • Défaut de reconnaissance de l’employeur ou du manager
  • Mésentente avec un collègue ou avec la hiérarchie
  • Insécurité face à l’emploi (peur de perdre son travail, non-maintien du niveau de salaire, restructuration)
  • Violences caractérisées par des mises en situation d’agression ou d’isolement
  • Difficultés financières réelles ou redoutées (ex : perte de chiffres d’affaires, perte d’emploi…)
  • Sentiment d’incertitude permanente à laquelle nous devons faire face
  • Peur d’un prolongement de la crise sanitaire
  • Stress peut aussi être causé par l’instauration de certaines mesures comme le port du masque dans les lieux publics, ou même de leur non-respect
  • Stress et l’anxiété peuvent aussi venir de la peur d’avoir des séquelles de la Covid-19 comme la perte de certains sens comme le goût ou la réduction prolongée de l’odorat, ou d’avoir une forme grave de la maladie
  • Harcèlement moral ou sexuel

 

Épuisement psychologique des français

Epuisement psychologique

Avec trois confinements successifs et des mesures sanitaires strictes, les français sont épuisés psychologiquement et ambitionnent un changement de vie. En effet, en septembre 2020 une hausse inédite de déménagements a été observée avec une augmentation de 126 % des départs par rapport à la même période de 2019. Le taux de départs de janvier à mai surpasse, quant à eux, de 38 % celui de la même période en 2019. Quelques chiffres :

  • Marseille (+8,2 % du ratio arrivées-départs)  
  • Montpellier (+7,8 %
  • Rennes (+7,2%)
  • Paris (que les salariés fuient le plus, -17,6 % du ratio arrivées-départs)
  • Toulouse (-16 %)
  • Strasbourg (-8,7%)

Les secteurs d’activités connaissent eux aussi une grande mobilité :

  • Grande distribution (+16 %)
  • Éducation (+10 %)
  • Tourisme (+8,3 %)
  • Médias-communication (+3,7 %)

Selon le dernier baromètre réalisé par OpinionWay pour Empreinte Humaine, les salariés français sont épuisés après 18 mois de crise sanitaire et aspirent à changer de vie. Malgré ce constat, la santé psychologique des salariés s’améliore même si elle reste inquiétante.Ce baromètre vise à suivre l’état de santé psychologique des salariés français. La 8ème version de cet outil montre que : si la situation s’améliore légèrement avec le retour au bureau, les salariés français sont épuisés par 18 mois de crise et aspirent à changer de vie.

Voici les principaux chiffres à retenir de ce nouveau baromètre :

  • 38 % de salariés sont en situation de détresse psychologique (-6 depuis mai) dont 12% de détresse psychologique élevée (-5)
  • 33% de salariés sont en situation de dépression nécessitant un traitement médicamenteux (-3) dont 18% risquent une dépression sévère
  • 2 500 000 de salariés en situation de burnout sévère (+25 depuis mai)
  • 47% des salariés indiquent avoir donné une nouvelle orientation à leur vie
  • 19 % des salariés déclarent avoir déménagé depuis le début de la crise dont 35% des télétravailleurs

Le rapport fait état d’une forte volonté d’évolution des politiques de Qualité de vie au travail, 82% des salariés ont des attentes en matière de santé mentale au travail qui se confirment, voire se renforcent.

« Pour éviter les départs et les désengagements futurs, les entreprises et organisations doivent renforcer leur politique de santé psychologique et qualité de vie au travail. Le lien entre santé mentale dégradée et risque de départ de l’entreprise est clair. », déclare Christophe Nguyen, psychologue du travail et président d’Empreinte Humaine.

Le baromètre fait également un focus sur la pratique du télétravail. Selon les résultats de l’étude 46% des salariés français télétravaillent (-4) dont :

  • 39% en hybride (+11)
  • 7 % en 100 % télétravail

Nombre de jours télétravaillés par semaine en moyenne : 

  • 11 % = 1 jour / semaine
  • 40 % = 2 jours / semaine
  • 26 % = 3 jours / semaine
  • 11 % = 4 jours / semaine
  •   = 5 jours / semaine

Enfin, souvent évoquée comme source de frein au télétravail, la confiance du management est présente pour 8 télétravailleurs / 10 et 7/10 disent que leur management a évolué positivement avec le télétravail.

La 8ème vague du Baromètre « Santé psychologique des salariés en période de crise » OpinionWay pour Empreinte Humaine, a été réalisée en ligne. Le recueil a été fait du 28 septembre au 7 octobre 2021 auprès d’un panel représentatif de 2016 salariés représentatif

Ces "niveaux élevés de burn-out s'expliquent par l'épuisement de 18 mois de crise" qui ont conduit les salariés "au bout de leurs ressources personnelles", considère le cabinet franco-québécois, spécialisé dans la prévention des risques psychosociaux (burn-out, dépressions, suicides...).

"Toujours les plus touchées", 44% des femmes sont en détresse psychologique, contre 33% des hommes. Les jeunes en souffrent également davantage avec la moitié des moins de 39 ans concernés. Et 20% de l'ensemble des salariés ont été en arrêt maladie pour raisons psychologiques, tandis qu'un tiers (33%) sont en dépression nécessitant un traitement.

Étude OpinionWay

 

Une flexibilité désormais très appréciée

Travail hybride

La crise sanitaire a bouleversé notre quotidien. Les méthodes de travail ont, elles aussi, évoluées. Les français ont gouté au télétravail et ils adorent ça ! Selon l’étude l’étude Cadremploi x Boston Consulting group. 78% des français ont adopté un modèle de travail hybride, c’est à dire, alterné le travail au bureau avec le travail à domicile. Les salariés français désirent tout de même passer plus de temps au bureau qu’à leur domicile, avec 63% des interrogés qui déclarent vouloir bénéficier d’un maximum de 2 jours de travail à domicile par semaine. Côté étudiant, 900 d’entre eux ont été interrogés et déclarent accorder une importance particulière à la possibilité de faire du télétravail dans leur future entreprise. Seuls 16% considèrent comme attrayant un travail où une présence au bureau cinq jours par semaine est nécessaire. En effet, plusieurs étudiants et salariés français pensent que la diversification des lieux de travail permet d'éviter de s'installer dans une routine et d'être plus productif. La diminution des temps de trajets est aussi un avantageux facteur cité de nombreuse fois.

 

LE LOGICIEL 1-one DOCUMENT UNIQUE D'EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS, la solution !

La solution logiciel 1-one document unique

En partenariat avec Preventech Consulting, nous vous proposons une offre complète de services en santé et sécurité au travail associant l’audit des RPS et risques physiques à l’intégration des résultant dans le logiciel 1-One pour une cartographie complète des risques, un suivi des actions de prévention.

Preventech Consulting est spécialisée depuis plus de 16 ans dans la mise en place de stratégies, d’actions collectives et individuelles au service de la Santé et de la Qualité de Vie au Travail. Ce cabinet de conseil en prévention propose un large panel d’audits et de formations aux risques psychosociaux, au bien-être au travail.

Le logiciel 1-One constitue un outil complet de pilotage offrant la possibilité de mettre à jourconserverexporter et gérer les données en toute simplicité de votre document unique qui restitue l’évaluation des risques auxquels sont exposés les salariés ainsi que les actions de prévention obligatoirement renseignées depuis la loi du 2 aout 2021. 

Dans un contexte fortement évolutif nécessitant une actualisation fréquente du DUERP et des plans d’actions mis en œuvre pour répondre notamment au développement de nouveaux RPS, le logiciel DUER 1-One présente une souplesse, une facilité d'utilisation et une adaptation aux attentes des entreprises quel que soit leur secteur d’activité :

  • Création rapide et simple des référentiels de risques, de dangers, de facteurs de risques, d'actions
  • Renommage disponible de tous les libellés afin de répondre à la culture de prévention existante
  • Création sans limite de facteurs d'évaluation, d'échelles de cotation, de matrices d'évaluation pour tous les types de risques communs, chimiques, RPS
  • Production du DUERP et des Plans d'Actions suivant le format choisi par l'entreprise

Le logiciel SST 1-One vous permet bien évidemment de mettre en place le PAPRIPACT, acronyme de Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d'Amélioration des Conditions de Travail rendu obligatoire dans toutes les entreprises employant 50 salariés ou plus (officiel depuis la loi du 2 août).

Avec le logiciel PAPRIPACT 1-One, vous pouvez identifier et restituer les trois principaux types d’actions mise en œuvre pour réduire les expositions aux risques professionnels :

  • Les actions techniques : conception, maintenant, aménagement, équipement
  • Les actions humaines : compétence, formation, implication dans la prévention
  • Les actions organisationnelles : procédure, management, ressources pour la mise en œuvre

Mais également renseigner les coûts prévisionnels et les coûts engagés en matière de prévention des risques, faire apparaitre avec le logiciel de prévention des risques les actions transverses, la répartition des actions par région, direction, service…

Un élément clef dans pour la définition d’actions de prévention adaptées à l’augmentation des RPS est l’analyse de la cause des arrêts de travail.

Le logiciel de santé au travail 1-One intègre des fonctionnalités dédiées à l’analyse des accidents du travail et des maladies professionnels, l’identification des RPS à l’origine de l’absentéisme concoure à la réduction de ces risques professionnels en forte évolution avec la réorganisation du travail.

L’analyse avec le logiciel des AT et MP des accidents du travail et maladies professionnelles, conduit à réévaluer les risques déjà identifiés ou ceux jusqu’alors méconnus pour mettre à jour le DUERP, prioriser les actions de prévention et bien sur suivre dans la durée l’efficacité de ces actions de prévention.

Afin de pouvoir analyser les accidents du travail et les maladies professionnelles, les données relatives au personnel sont importées dans le logiciel AT MP depuis votre SIRH ou Système d’Information des Ressources Humaine, dans le respect des bonnes pratiques du RGPD ou règlement général sur la protection des données.

En complément des fonctionnalités d’analyse des accidents du travail et des maladies professionnelles le module logiciel AT et MP propose également la génération des déclarations dématérialisées des accidents du travail et le suivi des commissions de réforme.

 En savoir plus sur les fonctionnalités du logiciel PAPRIPACT, logiciel RPS, logiciel Document Unique ou sur les fonctionnalités du logiciel AT / MP, accidents du travail et maladies professionnelles   

 

Equipe 1-one

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